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Girl talk... Really, girl talk? Well...

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07.11.17 10:00
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Je n'étais pas du genre matinale comme fille, je ne l'ai jamais été, à vrai dire et ce, d'aussi loin que je me souvienne. Je détestais devoir me lever le matin, en particulier si c'était avant le levée du soleil lui-même. Apres tout, si même le soleil était couché, pourquoi diable est-ce que moi je devrais être debout? Ca n'avait tout simplement aucun sens, même le putain d'astre solaire voulait rester coucher, alors moi aussi. Point barre. C'est pourquoi j'étais encore en train de dormir, bien confortablement installé dans mon lit, au lieu d'être à l'entrainement avec mes frères et soeurs d'arme. En fait, en ce moment même, l'entrainement devait probablement être déjà terminé. J'étais vraiment pas du matin, et comme je détestais m'entrainer, il n'était pas rare que je manque les entrainements matinales demandées par Loka, notre chef.

Afin de dormir plus longtemps un coup le soleil levé, je m'étais débrouillée pour faire des espèces de rideaux bien opaques que j'avais accroché à ma fenêtre. Étant donné que dans l'aile des chevaliers, même si elle était au deuxième étage, les végétaux avaient tendance à réussir à grimper et à s'introduire par les fenêtres, je devais souvent faire le ménage. En effet, une fois par semaine au moins, je devais faire un effort pour arracher toutes les satanées plantes qui tentaient encore et toujours de faire leurs places dans ma fenêtre. C'tétait un faible coût à payer pour avoir la paix, selon moi, puisque par la suite, je pouvais dormir autant que je voulais. Une fois les plantes arrachées, plus rien ne laissait filtrer les rayons lumineux du soleil et mon sommeil était donc sain et sauf pour le reste de la semaine. Ensuite, je me devais de recommencer et ainsi de suite.

Sauf que cette fois-ci, mon sommeil fut dérangé malgré tout...


HJ: C'est court, sorry. Je ferai mieux la prochaine fois, je voulais juste te laisser champs libre pour trouver quelle manière tu allais réveillé ta paresseuse qui a manqué l'entrainement hihi
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07.11.17 18:54
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Hazel… Hazel… Cette chère petite Hazel… Cette joyeuse petite feignasse.

Fiancée à cet odieux, répugnant, immonde, dégoûtant, misérable… A Samwell donc. Je l'avais plains le jour même ou j'avais rencontré ce dernier et avais toujours depuis une certaine affection pour cette pauvre fille promis à cette répugnante créature. De sept ans ma cadette je l'avais toujours considéré avec autant de sympathie que je le pouvais, tant son sort me répugnait.

Mais Hazel n'était pas toute blanche, fainéante jusqu'à l'ivresse elle était pourtant doté d'une volonté à toute épreuve, mais elle préférait utiliser ses talents pour les frivolités de la cour et de ses prétendants. J'en soupirais de dépit chaque fois que j'y pensais mais à quoi bon ? J'avais beau être sa cheffe elle ne m'écoutait qu'à moitié et mon pas pressé en était la parfaite démonstration. Encore une fois Hazel s'était fait le plaisir de sécher l'entraînement, et probablement pas pour quelques raisons importantes ou pour se parfaire en solitaire oh non. Je savais parfaitement où elle se trouvait à l'instant où j'ai compris qu'elle ne viendrait pas à l'entraînement de ce matin : confortablement lové dans son lit elle devait probablement se complaire de son intolérable fainéantise en cherchant peut-être quelle excuse elle pourrait bien me donner. C'était en fait peu probable, elle n'était pas de celles qui s'excusent.

C'est donc pour allez moi même chercher mes explications que je montais quatre à quatre les marches menant à notre aile, m'arrêtant un instant pour m'ébahir comme toujours de la vivace végétation de notre sanctuaire je me dirigeais ensuite l'air inquisiteur vers nos dortoirs, ma très chère rapière fermement tenu par une main aux veines palpables. Et seul ce contact me permettait de ne pas m'annoncer à tout le palais endormis en hurlant à pleins poumons tant je bouillonnais. Aujourd'hui elle n'échapperai pas aux remontrances, je n'étais même pas d'humeur à l'écoutée ; j'allais juste hurler.

Et c'est en arrivant devant la porte d'Hazel que j'entendis ce qui, quasi-instantanément, réduit à néant mes quelques tentatives de calme : un léger, gracile et même presque élégant ronflement, il ne méritait même pas le disgracieux titre de ronflement, c'était une jolie petite respiration nasale. Mais si jolie soit-elle, si élégante Hazel pouvait rester même au plus profond de son sommeil cette petite respiration m'avais mise hors de mes gonds. Et comme toute créature à l'intelligence littéraire et à l'esprit naturellement prosaïque je fis subir ce que je pensais subir.

*Je n'aime pas faire ça ma petite Hazel, ça va me faire bien plus mal qu'à toi ma petite Hazel ; mais pas plus peur*

Avais-je pensé avec une pointe de sadisme alors que j'apposais avec douceur ma botte droite sur la porte de ma sœur. Je soufflais lentement, la rapière toujours en main, respirant le plus longuement possible pour préparer mon corps au choc attendu. Si je peux me repousser de n'importe quelle surface à grand coup d'impulsions je peux repousser n'importe quoi de la surface de mon corps.

C'est ainsi que dans un vacarme assourdissant ma jambe vibra parcouru d'une énergie vengeresse, je sentis mon fémur craquer lorsque le choc se produisit, mais au moins je vis voler la porte de ma sœur pour s'écraser avec fracas contre le mur. Et c'est dans un hurlement, duquel on ne pouvait différencier la rage et la douleur je conclu mon entrée, ma jambe disloquée pendouillant encore mollement par l'ouverture que je venais de me créer. La douleur devrait être à peine supportable, je devrais déjà être tombée inconsciente depuis longtemps, mais je m'étais tant briser d'os pendant mes entraînements quelle arrivait tout juste à e faire souffrir le martyr.

«  HAZEL FOUTREBORDEL DE MERDE COMMENT OSES-TU ÊTRE ENCORE DANS TA PUTAIN DE CHAMBRE A CETTE PUTAIN D'HEURE ?! La douleur amplifiait toujours ma voix mais j'étais probablement en train de faire sauter mes cordes vocales avec celui-ci. QUAND EST-CE QUE TU COMPRENDRAS QUE TU ES UNE CHEVALIÈRE HAZEL ?! QUAND ?! ARRÊTE UN PEU DE TE COMPORTER COMME UNE PUTAIN DE CHIFFONNIÈRE !! »

Et j'en eu finalement le souffle coupé, j'admirais haletante et le visage blême la porte tout aussi disloquée que ma jambe contre le mur. J'allais probablement devoir passer des heures aux bon soin d'Elecia pour m'en remettre cette fois, mais il fallait réveiller cette bonne à rien. Si ça devais me coûter quelques petites souffrances c'était un risque à prendre. Je palpais tout de même ma cuisse en reposant douloureusement ma jambe au sol, rien ne semblait irrémédiablement cassé, le fémur avait été un peu déplacé mais par chance dans le ''bon'' sens et aucun de mes nerfs n'avait été écrasé. Je m'étais surprise moi même, utiliser mes impulsions en sens inverse m'avais déjà déboîté l'épaule et cassé les cinq doigts d'une main… J'avais bien tenu le choc cette fois.

J'attendais maintenant sur le seuil de la chambre d'Hazel, le visage toujours aussi blanc et l'air toujours aussi enragée que celle-ci ne daigne enfin sortir de son lit, si elle osait me répondre toujours lové sous ses couvertures l'Empereur seul savait ce qui allait lui arriver.


HRP:
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11.11.17 17:19
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J'étais si bien dans mon lit que je dormais souvent dur comme une souche. La fin du monde pourrait se dérouler à l'extérieur que je ne m'en rendrais pas compte. Pourtant, lorsqu'un vacarme assourdissant survint dans l'entrée de ma porte, suivit d'un hurlement de rage ou de douleur ou d'un mélange des deux, je sursauta légèrement. Le bruit avait été suffisamment proche et suffisamment fort pour me réveiller et me faire sursauter un peu. Cela me prit quelques minutes avant de me rendre compte que  le bruit, c'était c'était Loka qui venait de faire voler ma porte en éclat et qui avait hurlée. Elle hurlait encore d'ailleurs, m'engueulant parce que j'étais encore dans mon lit à cette heure-ci. Elle me demandait quand est-ce que je comptais comprendre que j'étais une chevalière et non pas une chiffonnière. Puis, le souffle lui coupa, probablement qu'elle avait un mal de chien, étant donné que pour ouvrir ainsi la porte, elle devait avoir utilisé son pouvoir.

Elle était blême et palpait sa jambe, celle qu'elle avait utilisée pour défoncer ma porte. Elle ne parlait plus, désormais, elle attendait sur le seuil de ma chambre, enragée. Je n'avais pas parlé, je ne m'étais pas levée non plus. Je la regardais à mon tour, me demandant comment réagir à cette intrusion non désirée. Quoiqu'une intrusion était rarement désirée, c'est pour cela que cela s'appelait une intrusion et non une invitation. M'enfin. Que faire? Oser lui répondre? Me taire et la suivre bien gentiment? L'entrainement devait déjà être terminé de toute façon. Répondre était donc la seule option qu'il me restait. Encore là, de quelle façon devrais-je répondre? Être sarcastique, ironique ou déplaisante signerait mon arrêt de mort. Je me releva dans mon lit afin d'être assise au lieu de couchée. En regardant Loka, je décida de lui parler en m'excusant de mon comportement afin de la calmer un peu, puisqu'elle semblait encore écumer de rage.


- Je suis désolée d'avoir manqué l'entrainement, je te promets que j'assisterai à celui de demain. Tu sais que je ne suis pas matinale, si les entrainements étaient plus tard qu'avant le levé du soleil, je viendrais probablement plus souvent.


Ce n'était pas totalement faux, mais pas totalement vrai non plus. Effectivement, je n'aimais pas aller aux entrainements parce qu'ils était trop tot le matin. Néanmoins, s'ils avaient lieu plus tard dans la matinée, je ne pensais pas que j'irais davantage. Ce n'était pas que l'heure qui me faisait manquer l'entrainement. Je n'aimais tout simplement pas devoir me forcer à m'entrainer. Je n'ai jamais voulu faire partie de l'ordre d'Irianeth, mes parents m'y avaent envoyé afin que j'accomplisse de grandes choses, mais cela ne m'intéressait pas, du moins pas de cette façon. Certes je voulais accomplir de grandes choses, mais en faisant le moins d'effort possible. Hors ce n'était pas dans l'ordre que cela pourrait arriver. Quoique si j'arrivais à attraper Akzalhon dans mes filets, j'aurais directement accès au trône, la plus haute position que je pourrais atteindre... Mais bon, c'était une autre histoire. Pour le moment, je devais me concentrer sur ce qui se passait en ce moment avec Loka. Je pointa donc sa jambe et changea de sujet pour lui parler de sa blessure.

- En attendant, tu devrais aller voir Elecia pour qu'elle soigne ta jambe. Mais qu'est-ce qui t'a pris d'utiliser ton pouvoir pour défoncer ma porte? Un coup de pied normal aurait fait l'affaire. Si tu veux, je m'arrange pour qu'elle vienne te soigner ici, ca t'évitera de marcher...
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