Azkhalon Venceslas d'Irianeth

Azkhalon Venceslas d'Irianeth

Prince impérial et chevalier

125 ans ♦ Humanoïde / Pheryxian

Audacieux - N'a pas peur de prendre des risques - Beau parleur - Discret dans sa vie privée (incluant sa vie familiale) - N'aime pas parler de lui - Impulsif - Vif d'esprit - Loyal - Opportuniste - À de la difficulté à reconnaitre ses torts - Possessif - Têtu – Susceptible

Informations personnelles

Royaume d'origine : Empire d'Irianeth.

Royaume de résidence : Empire d'Irianeth.

Ce que ton personnage aime : Il aime sentir que sa naissance le place au-dessus des autres, en particulier lorsque cela lui permet de rabaisser certaines dignitaires de l’Empire.

Azkhalon ne perd pas une occasion de rappeler qu’il est prince du sang, et l’affiche tant par sa vêture que par ses attitudes ironiques ou provocantes (ce que les autres ne peuvent se permettre) –parfois aussi par des manières raffinées ou des plaisanteries recherchées.

Il apprécie de pouvoir user de télépathie pour satisfaire sa curiosité –ou piéger autrui.

Il aime le Plaisir et les plaisirs, et s’il peut s’en passer, ce n’est pas par goût de la discipline chevaleresque, mais parce que la suivre est nécessaire pour lui permettre de satisfaire de plus hautes ambitions.

Ce que ton personnage n'aime pas : Azkhalon n’apprécie guère ce qu’il considère comme l’attentiste militaire de son père, l’Empereur noir. S’il respecte néanmoins son autorité, il ne la supporte guère chez autrui, ce qui l’a toujours mis en conflit avec ses maîtres sorciers ou chevaliers.

Sa vanité le pousse à une irritation ouverte lorsqu’on lui fait remarquer ses défauts. Il n’aime ni l’attention excessive, ni ne supporte que l’on mette la main sur ce qu’il estime être son impérial dû.

Il a également développé une aversion à l’océan, lié à son don de prescience et à un rêve récurent de noyade.

Talent(s) et compétence(s) : Azkhalon est doté d’une bonne constitution qui le rend endurant aux efforts physiques, aux maladies et aux tentatives d’empoissonnements.

Son éducation et son souci de garder sa place d’héritier le rendent également méfiant et difficile à manipuler.

Il est formé à l’art de l’épée (quoique d’un talent moyen), et de l’équitation. Il maîtrise également les rudiments de la diplomatie, de l’histoire et des langues étrangères ou anciennes.

Il possède une certaine résistance à l’alcool.

Faiblesse(s) et phobie(s) : Hydrophobe : Azkhalon a une phobie du grand large et la seule vue de l’océan ou d’un fleuve lui provoque une sensation de malaise.

Lunatique. Azkhalon a tendance à passer d’un extrême à l’autre (d’aucun dirait que sa télépathie le rend trop sensible aux changements d’humeurs environnantes), ce qui le rend difficile à cerner et peut agacer son entourage. Cela peut en outre le conduire à des décisions erronées.

Désinvolture. Azkhalon a un côté dandy, il ne prend pas toujours au sérieux les responsabilités qui sont les siennes. Son arrogance et son ironie limitent également ses aptitudes au commandement.

Pouvoirs magiques

Pouvoirs magiques des chevaliers d’Irianeth :

Spoiler:

Pouvoirs personnels de chevalier :

Spoiler:

Histoire de ton personnage

Azkhalon Venceslas d'Irianeth est le fruit des amours d’Häastrial Venceslas, Empereur noir d’Irianeth, et de la conseillère royale Mayëllieth –Impératrice en toutes choses sinon en titre, morte en lui donnant le jour…

Par sa lignée, il est également le petit-fils de Vladislas, le dieu de la foudre, et par là, un maître-magicien de naissance.

Premier fils né et héritier du trône, il passa les premières années de son existence dans la compagnie aimante et attentive de son seigneur père. Sans doute s’écoulèrent alors les années les plus heureuses et les plus douces de sa longue vie, car jamais il n’eût le sentiment que son père le négligeait au profit de la gestion de son Empire.

Mais il advint que passé son sixième anniversaire, Azkhalon manifesta de puissants pouvoirs magiques latents, certainement en partie héréditaires. Son père jugea alors bon de le confier au tutorat d’un des meilleurs sorciers de sa Cour, afin de l’entraîner à développer son potentiel. Une décision qui fût ressenti par le jeune prince comme un arrachement, un éloignement difficilement compréhensible.

Une certaine rancœur s’installa alors dans son cœur.

Malgré tout, leur relation n’était pas coupée au point qu’Azkhalon ne continua pas d’être introduit par petites touches aux arcanes de l’histoire et de la politique de son père et Empereur. C’est ainsi qu’il apprit la malédiction qu’un dieu avait jeté sur ses pairs et sur les peuples d’Enkidiev à la suite, chargeant Häastrial Venceslas de la réaliser un jour. Dès lors, l’ambition du prince grandissant ne fût plus que d’aller au-devant de ce qu’il ressentait comme de l’immobilisme de la part de son père.

A l’âge de 24 ans, Azkhalon décida qu’il était temps de montrer à son père de quoi il était capable. Il vola la bague de pouvoir de l’Empereur et usa de l’autorité de sa naissance pour détourner une galère impériale afin de mener un raid sur les terres d’Enkidiev. Hélas, l’entreprise téméraire tourna court. Le dieu Vladislas intervint pour empêcher les germes de la guerre d’éclater prématurément, et châtia son belliqueux petit-fils en lui ôtant son rang de maître-magicien.

Les vingt années qui suivirent furent les plus difficiles de la vie d’Azkhalon. Il tenta à plusieurs reprises de convaincre son père de parler à Vladislas afin qu'il lui rende son immortalité, mais sans succès. Häastrial refusa à chaque fois. Les relations entre le père et le fils devinrent à la fois plus froides et plus orageuses que jamais.

Azkhalon, incapable d’admettre un quelconque manque de jugement, noya son amertume dans une existence de plus en plus décadente. Il se mit à fuir la cour, ses responsabilités, et à devenir un familier des bas-fonds d’Irianeth. Les turpitudes du prince héritier, ses bagarres de tavernes et ses visites nocturnes aux lupanars devinrent un sujet de rumeurs et de moqueries parmi les langues les moins disciplinées de la nouvelle Irianeth.

Ces vingt années furent les plus chaotiques, et pour tout dire, les plus tristes de la vie de notre prince.

Par un certain côté, elles ne prirent jamais tout à fait fin, car encore aujourd’hui, Azkhalon conserve une part des vices et des travers de cette époque. Mais à mesure que sa longue vie s’écoulait et que les années se changeaient en décennies, les flammes de ses désirs prirent à nouveau les couleurs de l’ambition. Les sifflements des courtisans sur sa nature de bon à rien finirent par exciter son orgueil dans une direction plus constructive que ses vengeances coutumières. Il décida de faire en sorte de prouver pour de bon son mérite à son distant père, et choisit la seule carrière assez noble à ses yeux, celle de l’Ordre des Chevaliers de l’Empire.

Intégrer l’Ordre ne fût pas aisé –les mauvaises langues prétendent encore de nos jours que le prince resta simple écuyer trop fois plus longtemps que n’importe quel autre aspirant. Mais sa volonté erratique était pour une fois déterminée sur un objet précis, et il ne désarma pas. Les maîtres de l’Ordre n’osaient pas encourir le déplaisir de l’Empereur en congédiant ouvertement un tel élève (pourtant à peine dans la moyenne), et l’inhabituelle patience du prince finit par épuiser trois chefs des chevaliers successifs. Parallèlement, l’héritier du trône reprit sa formation magique auprès des meilleurs sorciers de la cour –sans abandonner pour autant les festivités mondaines et les escapades inavouables…

A plus de 125 ans, Azkhalon n’est toujours pas le meilleur chevalier que l’Ordre ait pu compter, mais il a assez progressé pour commencer à être à la hauteur de son rôle. Reste à savoir si son autodiscipline durera assez pour lui permettre de conquérir la gloire et la reconnaissance auxquelles il aspire…

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