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À votre service, votre altesse [Edanna]

Kilian
Kilian
Ombre d'Opale
08.08.17 8:31
Kilian
Kilian était terriblement nerveux. En fait, il aurait bien aimé faire demi-tour et retourner dans la forêt parmi les siens. Cependant, comme son chef lui avait mentionné, il se devait pour son père et pour lui-même de retourner à la forteresse. De plus, on ne fuit pas devant le danger, on l'affronte avec sagesse. Alors Kilian ravala au font de lui tout signe de lâcheté et poursuivit sa route.

Kilian se rappela à lui la scène où le Chef des ombres avait déclaré qu'il était temps pour lui de donner des nouvelles de la Guilde à la reine Edanna et il avait demandé à Kilian de l'accompagner. Escorter son ami lui avait donné des forces. Cependant, une fois loin des autres, loin de l'ombre de la forêt, à découvert au pied de la forteresse, Kilian avait "hérité" d'un rôle qu'il n'avait pas demandé, représentant de la guilde. Ce serait lui l'intermédiaire entre les Ombres et la reine.

Marchant toujours, mais d'un pas pressé, il remonta le bourg jusqu'au château afin de se présenter. La garde reconnut ses couleurs, même si celui qui les portait laissait planer un doute : Kilian était petit, en fait, il avait la taille d'un adolescent, bien que son visage et sa carrure démontraient qu'il était plus âgé. On l'escorta jusqu'au château et il dut attendre que le valet revienne avec la réponse de la reine.

Son chef l'avait informé qu'il pouvait être reçu en privé ou admis lors d'un Conseil. Dans les deux cas, les secrets de la Guilde devaient être préservés, bien qu'à une question directe de la reine, il devrait utiliser son jugement.

Kilian profita de se répis pour ajuster ses vêtements : il portait une tunique de cuir sombre tâcher par l'humidité. Elle était malgré tout de bonne facture. Sa cape noire avait un large capuchon, bien qu'il ne la porta pas. Ses bottes souples épousaient parfaitement ses pieds afin d'éviter tout bruit lorsqu'il marchait. Il portait son épée courte - il n'était pas en mesure de porter une vraie épée - à la ceinture et dans sa main, sa lance. Il s'agissait de son arme de prédilection.

Une fois aux portes du château, Kilian avait senti un soulagement le gagner. S'il avait de la chance, il ne croiserait pas les siens et pourrait regagner prestemment sa chère forêt. Certes, son mentor serait déçu... mais il ne se sentait pas prêt à se présenter devant son père qu'il avait abandonné, ni devant son frère...
hj:
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Invité
Invité
09.08.17 13:38
Invité
On dit souvent que le travail d’un régent est de contenter son peuple, mais comment faire lorsque l’on a l’impression que lui-même nous ment… ? Est-ce que l’on se ment à nous même également en nous faisant de fausse affirmation… ? Mes pas résonnaient dans un couloir illuminé par la lumière du jour. « Le couloir des portraits » comme on l’appelait. Cet endroit du château était destiné à accueillir les tableaux des tous les régents du royaume. Mes ancêtres. Du premier fondateur d’Opale à mon père, tous affichaient la même fierté et tous avaient un point commun : c’étaient des hommes. Tous de grands et fiers guerriers qui n’avaient eus qu’un seul objectif tout au long de leur vie, faire prospérer Opale et protéger tous les Opaliens. Une bien noble tâche.

Traversant ce couloir j’observais chacun des portraits, admirant les traits de mes ancêtres. Jusqu’à m’arrêter devant un en particulier, celui de mon père. C’était lui qui m’avait tout appris du travail de régente. C’était lui qui m’avait enseigner la force et le courage, la base d’un Opalien et je me sentais fortes à ses côtés, comme si rien ne pouvait m’atteindre, jusqu’à ces fameux jours. Ces tristes jours qui m’ont fait perdre les  deux personnes les plus importes de ma vie jusqu’à l’arrivée d’Ameno. Finalement la seule compagnie féminine que j’avais dans cet entourage peuplé par des hommes. Hormis mes dames de chambres.

« Père… Pensez-vous que je serai une bonne reine… ? Parfois j’hésite… Le regard attristé, je continuait mon monologue. Je sais que je ne suis pas un homme et je veux vous prouver que vous ne vous êtes pas trompé de personne et prouver à notre peuple que seules les valeurs de chaque être humain comptes, pas seulement celles des hommes ! »

Je caressais le portraits de mon père nostalgique quand Ameno se frotta contre ma jambe, un signe de compassion sans doute. Elle savait toujours ce que je pensais. Cela faisait tellement de temps que nous étions ensemble que nous n’avions même plus besoin de nous « parler » pour nous comprendre. Avec le temps nous avions appris à nous connaitre et nous étions devenue complémentaires.

Expirant à l’idée de devoir reprendre mon travail de reine, je me dirigeais vers la salle du trône. Plusieurs plans m’attendaient là-bas, notamment un conseil de guerre qui devait se passer aujourd’hui. Arrivée, je me mis tout de suite au travail, j’aimais que mes plans soient prêts avant de les présenter au conseil.
C’était une question de logique, il était inutile de présenter du travail incomplet à une assemblée sans risquée de ne pas être prise au sérieux. Ce qui était hors de question.

Plusieurs heures après avoir commencé à m’afférer à la tâche, un soldat entra dans la salle et s’approcha de moi à grands pas pour finir par me chuchoter :

« Veuillez m’excuser votre majesté, mais une ombre souhaiterait vous parler. »

Je fronçais les sourcils, ne comprenant pas sur le coup, puis fis un signe de tête.

- Faites-le entrer. dis-je en reprenant ma tâche.

Hors de la pièce, j’entendais mon garde du corps échanger avec le soldat qui venait d’annoncer l’ombre et le prévint également. Kurt fit demi-tour et alla vers l’entrée du château. Continuant de travailler sur mes plans, j’attendais la venue de l’ombre, patiente.
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Kilian
Kilian
Ombre d'Opale
11.08.17 19:59
Kilian
Kilian attendait comme tous les étrangers dans le hall du château sous la vigilance de la garde. Il était un peu nerveux d'être là, de devoir représenter la Guilde et de se présenter devant la reine. Mais il avait confiance en Karl.

Lorsqu'il entendit des pas revenir, il se tourna pour recevoir l'invitation de suivre, mais à la place il se sentit blêmir.

L'homme qui arrivait n'était pas le valet qui était allé prévenir la reine, mais un soldat et il le reconnut. Certes, dix ans étaient passés, mais son frère avait peu changé, vieilli, il portait aujourd'hui un autre uniforme, mais il appartenait toujours à l'armée.

Kili savait qu'il n'avait pas pris un centimètre depuis. Son visage avait perdu un peu sa fraîcheur juvénile, mais... si son frère ne le reconnaissait pas, il se sentirait plus blessé que n'importe quoi. Il ne savait pas quelle attitude son frère aurait ni comment lui-même réagirait.

Il préféra faire preuve de... d'impassibilité - il n'était pas certain du terme - afin de ne pas laisser paraître ses pensées, même si cela était difficile. Il allait attendre qu'il s'adresse à lui, si jamais il le faisait. Peut-être après tout ce contentait-il de passer et si lui-même l'ignorait il lui retournerait la politesse....

Cependant, Kurt l'apostropha. Il se montra sévère comme il en avait le souvenir. À peine Kurt exigea-t-il de connaître son identité et le motif de sa visite - non pas pour outrepasser le pouvoir de la reine, mais parce que le soldat n'avait pas été en mesure de lui fournir ces informations et qu'il en allait de la sécurité de la souveraine - on devait la protéger d'elle-même.

Le regard des deux frères se croisa et l'expression sévère de Kurt changea. Il passa de la surprise, à l'incrédulité puis à la mesquinerie. Alors que Kilian avait eu une toute petite espérance que son frère fasse preuve... d'affection, de soulagement à le revoir, il eut droit à la place au même sourire en coin que lorsqu'ils étaient enfants.

« Toujours vivant. J'étais certain que tu t'étais tué. Et bien, c'est dommage - que tu sois toujours vivant. Alors, tu es devenu une Ombre. Dire qu'on pense qu'ils sont une élite... finalement ce n'est pas grand-chose; des rebuts de la société. »

Si cela n'avait pas été son frère, Kilian lui aurait donné une leçon, mais il était figé, il se sentait trembler, incapable même d'ouvrir la bouche pour émettre un son. Pourquoi Karl l'avait-il envoyé comme ça sans le préparer et seul!? Il devait faire honneur à la Guilde, mais il s'en sentait soudainement incapable!

Les minutes étaient longues.

« Tu veux une audience avec la reine et tu ne parles même pas. »

Kurt ricana et poussa Kilian. Ce n'était une attaque d'un soldat d'Opale envers un visiteur, mais d'un frère à un frère. Les soldats présents n'étaient pas certains de comment il devait agir. Kurt était un capitaine et en charge de la garde personnelle de la reine, son rang était plus élevé que le leur et il était le fils d'un ancien général, d'un conseiller militaire maintenant, alors... ils n'osaient pas intervenir.

Kilian bien que solide sur ses jambes, recula et il commença à penser à se défendre, répondre à son frère ou en tout cas... faire quelque chose!

Mais Kurt fut plus rapide : « Voyons si tu es devenu un homme ! » Il sortit son épée et attaqua son petit frère. Kilian bloqua l'attaque avec sa lance et les deux frères commencèrent alors quelques échanges, bien que seul Kurt attaquait et que Kilian ne faisait que parer.
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Invité
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12.08.17 12:49
Invité
Cela faisait maintenant plusieurs minutes que j’avais renvoyé le soldat afin qu’il me ramène l’ombre, mais toujours personnes. Je ne m’inquiétais pas, je savais qu’en cas de problème, mes hommes sauraient quoi faire pour intervenir, du moins, je le pensais… J’avais toujours mis un point d’honneur à l’entrainement de l’armée d’Opale. Le travail de souveraine prenant beaucoup de temps, il m’était impossible de gérer ma garde et mon royaume en même temps, et surtout avec efficacité. Cet entraînement poussé me permettait donc de déléguer des tâches et me concentrer sur l’essentiel : devenir la meilleure régente qu’Opale n’ai jamais connu.

Prenant une petite pause après mon travail acharné sur la grande table de la salle du trône, je m’approchais du balcon afin de prendre l’air. Le panorama était sublime. Depuis cet endroit, je voyais les habitations les plus proches du château mais également les montagnes avec de la neige sur leur sommet, pour les plus hautes. Une neige si pure amenée des royaumes de Shola, d’Ombres et d’Esprits, par le vent du nord. Le village plus bas était une vraie fourmilière. Les Opaliens étaient habitués au froid et n’étaient donc pas ralentis par ce vent glacial.

Bercée par cette vue imprenable, Ameno qui dormait dans la salle, se réveilla d’un coup et tendit ses oreilles en direction de l’extérieur de la salle, inquiète. Elle commença à baisser les oreilles et à émettre un bruit, semblable à un grognement, qui me faisait comprendre que quelque chose se passait au dehors. Inquiète, je me retirais du balcon et posa un regard inquiet sur Ameno.

"Ameno, quelque chose ne va pas? " lui demandai-je, sans réponse. Elle n’avait pas bougé d’un poil.

Quelques secondes plus tard, j’entendis des armes s’entrechoquées mais aucune voix indiquant qu’il fallait se mettre à l’abri. Ce n’était pas normal. Le premier enseignement qu’avaient reçu les gardes était que tous devaient être prévenus en cas d’intrusion. Mais là, personne. Que pouvait-il bien se passer. Je pris vite mon épée avec moi et me dirigea dans les couloirs du château, en direction du fracas des armes. Ce que je vis me fit perdre confiance en mes gardes.

Un homme, visiblement l’ombre que j’attendais, seul face à mon garde du corps, en train de se battre et aucun garde n’intervenait pour stopper ces bêtises… Kurt n’attaquait pas l’ombre pour me défendre d’une quelconque menace, son style de combat était trop féroce pour cela. C’était personnel. Pourtant, je ne voyais pas ce qu’une ombre avait pu lui faire, cette guilde était si discrète qu’elle n’avait que peu de contact avec le reste de la population du royaume. Alors que lui voulait-il ?

Observant discrètement le combat, je posais mon épée contre le mur et ne disais mot. Ce qui me paraissait bizarre c’était l’expression corporelle de l’ombre. Même sur la défensive, il était en retrait. Comme si il ne voulait pas blesser mon garde du corps, ou qu’il en avait peur, ou peut-être les deux… Et les gardes à côtés qui ne disaient rien, fébriles… Ameno, qui était restée à côté de moi, ne bougeait pas. Je ne ressentais aucune peur alors, elle n’avait pas de raison de se méfier. Bon… Il était temps que je me montre…

Les sourcils froncés par mon agacement pour ce combat inutile, j’avançais lentement jusqu’à me tenir à quelques pas de Kurt, dans son dos, alors qu’il faisait face à l’ombre. Les gardes qui m’avaient remarqué, se mirent au garde à vous en silence. Ne comprenant pas cette réaction, Kurt releva la tête de son combat et regarda autour de lui jusqu’à poser les yeux sur moi. Il se mit immédiatement au garde à vous également.

- Mes hommages, votre majesté, dit-il en sueur. Je m’apprêtais à …

Je le stoppais d’un geste sec de la main. Ce n’était vraiment pas le moment de se justifier. Passant à côté de lui en l’ignorant, je me plaçais entre les deux assaillants et m’adressa aux gardes.

- Messieurs… N’avez donc rien retenu de votre entrainement et ne connaissez-vous donc pas l’esprit d’Opale ? Dois-je vous rappeler que nous prônons certes la protection et la force mais nous prônons surtout la justice. Alors où est la justice lorsqu’un homme qui vient voir sa reine, se fait attaquer sans raison ? Un silence de mort planait et le mal-être des gardes se faisait de plus en plus ressentir. Je comprends que parce qu’il est votre supérieur hiérarchique vous ne voulez pas l’attaquer, mais si il fait une erreur, il doit être capable de les reconnaitre et d’écouter l’avis de ses subalternes. Et s’il refuse de le faire, la faute lui revient. Je prenais une petite pause pour leur laisser le temps de réfléchir à ce que je venais de leur dire. Alors la prochaine fois que vous verrez un supérieur agir injustement, intervenez avec diplomatie. Ou si vous voyez un de vos collègues intervenir soutenez-le.

Je ne cherchais pas à les rabaisser, je n’en avais aucun intérêt, mais je voulais qu’il comprenne l’esprit d’Opale, mon esprit. S’ils n’étaient pas d’accord, ils pouvaient m’en faire part. Sur ces mots suffisamment forts pour les gardes Opaliens, je reprenais m’adressant à Kurt :

- Et vous, Kurt, pourquoi avez-vous attaqué cet homme ? A-t-il été menaçant envers moi ? lui demandai-je sur un ton sévère.

Kurt baissait ses yeux, cherchant ses mots, mais aucun ne sortait. Il était gêné d’être affiché de cette manière mais également agacé, une sorte de fierté masculine je suppose. Mais c’était un chef, et un chef devait montrer l’exemple. S’il faillait à sa tâche, il devait avoir une sanction à la mesure de son rang.

Je mettais fin à la conversation.

- Enfin… dis-je désespérée. Nous parlerons de tout ça plus tard. Pour l’heure retournez à vos occupations. Quand à vous, gardes du château, réfléchissez à ce que je viens de vous dire afin de mesurer vos actes plus tard. Je me retournais vers l’ombre que je donnais l’impression d’avoir oublié depuis mon arrivée, mais qu’Ameno avait bien pris soin de surveiller pour moi. Ombre, suivez-moi. Allons dans la salle du trône, nous y serons plus tranquilles. Mettez deux gardes devant la porte et avertissez-moi s’il y a un problème.

Suivie par l’ombre et Ameno, nous nous dirigions à pas lent, vers la salle du trône où une discussion devait avoir lieu.
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Kilian
Kilian
Ombre d'Opale
12.08.17 15:26
Kilian
Kilian a écrit:
Bravissimo ! On a la même vision d'Opale *-*
La Justice est tellement bien exprimé <3

Kilian ne faisait que bloqué les attaques maladroitements. Bien qu'il savait très bien se battre, il se sentait complètement incapable, incompétent et ... l'idée même de se défendre ou de répliquer ne lui venait pas à l'esprit.

Il n'avait plsu l'impression d'être une Ombre ou d'être dans le château d'Opale pour rencontrer la reine, mais seulement un homme, peut-être même l'adolescent de jadis, face à son frère qui le surpassait, du moins, à cette époque. Possiblement même que, pour Kurt, il était si pris dans cette rencontre inopiné avec son petit frère qu'il en avait oublié son grade ou son devoir.

Par chance, quelqu'un finit par intervenir, une femme. Elle impressionna beaucoup Kilian. Il ignorait qui elle était, bien que la révérence de son frère et des autres soldats, ainsi que le parlé de cette femme eut rapidement raison de son raisonnement: elle appartenait à la noblesse du château. On lui avait dit que la reine était jeune et jolie, est-ce elle?

Il resta stoïc, mais écouta avec grande attention. Ce qu'elle avait de la prestence et de l'intelligence alors qu'elle exprimait avec clarté les principes et les valeurs du royaume. Rencontrer quelqu'un qui en avait une telle compréhension était rare. Cela l'aida à se rappeler qui il était. Il accompagna cette dernière lorsqu'elle l'invita à venir avec lui jusqu'à la salle d'audience.

Il marchait comme dans un rêve, un papillon suivant la lueur d'une flamme, une planète s'inclinant vers le soleil. Il avait le regard omnibulé elle. O! Il ne fallait pas se m'éprendre sur ses sentiments ou son coeur à l'égart de celle-ci. Kilian était un homme de valeur avec une façon bien à lui de voir les femmes. Ce n'était rien d'autre qu'un immense respect.

Lorsque les portes se referma sur eux et qu'ils furent seuls, Kilian se souvint instinctivement du protocole et posa un genou au sol en tenant bien droite sa lance à ses côtés. Il inclina la tête. Sa postule était avant tout un symbole de son respect, mais également de son rang de serviteur du royaume et de la royauté. Il ignorait s'il s'agissait de la reine ou d'une de ses parentes, mais elle méritait son respect et sa loyauté de par sa compréhension des valeurs opaliennes.

« Je vous remercie, majesté?, d'être intervenue. Je suis Kilian de la Guilde des Ombres, au service du royaume d'Opale, et de la famille royale. »

Kilian était déjà petit. Il avait la taille d'un adolescent, bien que son visage soit celui d'un jeune homme. Il était donc plus petit d'une tête de la majorité des gens, incluant les femmes. En posant genou au sol, il devint encore plus petit. Il était presque ridicule d'entendre un serment d'allégence prononcé avec une telle conviction et révérence dit par quelqu'un de sa stature.

« Si vous me le permettez, je vous invite à ne pas juger de Kurt uniquement sur ce qu'il y a lieu entre nous. Il s'agit de mon frère aîné. »

Son frère le traité mal depuis toujours et il en ignorait même la raison. Mais Kilian aimait son frère d'une certaine façon et respect sa valeur en tant... qu'homme? il ne pouvait pas vraiment l'expliqué. C'était son unique frère, alors il l'aimait. Il savait qu'en sa présence Kurt se comportait presque toujours mal, mais dans le passé, les gens disaient du bien de lui, alors Kilian avait l'impression qu'en dehors de leur relation compliquée, son frère était une bonne personne.
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Invité
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20.08.17 11:54
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Allant vers la salle du trône, je réfléchissais aux raisons qui avaient pu pousser Kurt à agir ainsi envers une personne qui n’était que rarement croisée dans le royaume... Cette question me titillait vraiment. Ma mère m’avait toujours appris à écouter l’avis du peuple, et cet enseignement m’avait vite amené à me soucier de son bien-être. Pourtant, j’avais l’impression que le peuple me mentait… Heureusement, l’ombre aurait peut-être les réponses à ces questions.

Arrivés à destination, Ameno alla directement se placer sur son coussin préféré, non loin de mon siège royal. Les portes à peines fermées, l’ombre mit un genou à terre, sa lance pointée vers le ciel, dans la main. Le petite taille de cet homme ne fut que raccourcie lorsqu’il s’inclina. Et avant même que j’eus le temps d’ouvrir la bouche, il commença :

« Je vous remercie, majesté, d'être intervenue. Je suis Kilian de la Guilde des Ombres, au service du royaume d'Opale, et de la famille royale. »

Ainsi donc, c’était bien l’ombre qui m’avait été envoyée. Kilian… Ce nom me disait vaguement quelque chose… Mais je n’arrivais plus à me rappeler où je l’avais entendu. Pour répondre à son remerciement, je lui fis un léger signe de tête.

J’appréciais le dévouement que portaient les sujets à la famille royale. Je faisais de mon mieux pour inspirer le respect et la loyauté à la couronne, de même que j’essayais de rendre leur loyauté envers Opale. Et depuis que j’avais pris la place de mon père, tout semblait bien se passer.

« Si vous me le permettez, je vous invite à ne pas juger de Kurt uniquement sur ce qu'il y a lieu entre nous. Il s'agit de mon frère aîné. »

Suite à cette étrange demande, je soupirais. Kurt était certes un guerrier très talentueux, mais il m’était impossible de laisser passer cette histoire.

Par ses derniers mots, Kilian m’avait expliqué que mon garde du corps était son frère ainé. Maintenant, cela me revenais. Un homme, parmi mes conseillés, m’avait parlé de ses fils, dont un qui avait rejoint ma garde personnelle et le deuxième qui avait disparu. Etait-ce le fils perdu ? M’approchant de lui, je lui mettais la main sur l’épaule afin qu’il se relève.

- Levez-vous mon ami. Dis-je en souriant. Ne seriez-vous pas le fils perdu d’un certain Kiran d’Opale, conseillé militaire de la reine ? Il m’a beaucoup parlé de vous et de votre frère. C’est un homme sain de corps et d’esprit, excellent tacticien qui plus est.

J’appréciais Kiran, il était une sorte de second père pour moi, avec davantage de distance.

Soudain, un garde entra dans la salle afin de m’annoncer quelqu’un.

- Ma reine, votre conseillé militaire souhaiterai vous voir.

Levant le nez de ma discussion, je lui fis un signe de tête avant de lui répondre.

- Dites à Kiran de bien vouloir attendre à l’extérieur. Faites-lui également part de mes excuses pour le retard de la conversation, mais je dois régler un imprévu.

Le garde qui était intervenu, s’inclina respectueusement avant de fermer les portes. Ce qui me permettait de revenir à l’ombre.

- Veuillez m’excusez pour l’interruption, Kilian. En ce qui concerne votre frère, je ne tiendrai pas compte de votre relation, mais seulement des faits. Toute justice doit être équitable, bien que cela fasse parfois mal de l’admettre. Je ne le jugerai que sur les faits. Je marquais une légère pause, regroupant tous les détails dans ma tête. Alors qu’il travaillait, il s’est attaqué à une ombre, sans prévenir. Il n’avait aucune raison PUBLIQUE de le faire. Il a mêlé le publique avec le privé et cela a engendré un combat dans mon enceinte. En acceptant ce poste, il connaissait les risques. Il devra maintenant en assumer les conséquences.

Cela m’attristait de réagir comme ça, mais je n’avais pas eus d’autre choix. C’était de cette manière que fonctionnait Opale et je me devais de suivre les traces de mes ancêtres.
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Kilian
Kilian
Ombre d'Opale
21.08.17 21:19
Kilian
Être à genou devant cette femme était une marque de respect. Il était un simple serviteur du royaume et elle... un membre de la royauté en plus d'être une femme. Alors il se devait de faire attention, d'être respectueux, de souligner sa loyauté et la différence dû à leur rang respectif. Alors lorsque la femme lui toucha l'épaule pour l'éviter à se relever, Kilian en fut troublé. Il était mal à l'aise devant ce geste intime. Il n'en dit mot, mais il se releva et tenta de garder en tête qu'il représantait son chef mais également la guilde.

Il resta donc le plus stoïc possible, comme il avait appris qu'un homme se devait de se comporter, particulièrement devant une femme afin de prouver sa valeur et sa force. Kilian y mettait un point d'honneur étant donné son handicape physique.

Il attendit qu'elle l'invite à parler, qu'elle lui pose des questions ou bien juste qu'elle lui demande son compte rendu. En fait, Karl ne lui avait rien dit sur comment ces rencontres devaient se dérouler. Mais elle ne le dit pas tout de suite, à la place, elle le questionna sur sa filiation. Kilian hocha la tête afin d'affirmer ce détail, tout en ajoutant la réponse adéquate du bout des lèvres. Bien que fils disparu lui paraissait un peu trop gros. « Oui, Madame. »

Il ne rajouta rien. Il songea cependant à son père. Pour que la reine parle de lui en disant le fils perdu... cela ne devait pas être une information qu'elle avait eu de Kurt... mais peut-être de son père, Kiran. Pendant quelques secondes, Kilian songea que son père l'aimait et qu'en parant comme cela et en ne revenant pas, il lui avait peut-être fait peur et brisé le coeur. Il se sentit coupable et il baissa les yeux de honte.

L'interruption fut comme un claquement de fouet et Kilian se remit au garde à vous comme un soldat à la revue. Il avait vécu son enfance avec un père général d'armée, un frère aîné avide d'être soldat, et lui-même avait eu une formation de cadet puis d'Ombre. Alors il resta imperturbable - du moins esseya-t-il alors que le serviteur annonçait... Kiran! Kilian sentit le sang se faire rare dans ses veines et la chaleur disparaitre.

Il fut cependant soulagé lorsque la reine, il avait donc face à lui la reine du royaume, cette pensée lui fit prendre une grande respiration car il était soulagé d'avoir malgré tout réussi à faire un rattrapage après son humiliation aux mains de son frère.

Il tenta de se concentrer, rester à cent pour cent dans la conversation, mais il songeait à sa situation, à son père derrière la porte, ainsi qu'à son frère et à ... sa haine qui était toujours là. Malgré cela il parvint à comprendre que la reine allait tout de même devoir rendre justice car frère ou pas, Kurt avait terni l'image du château et de la reine.

Il hocha la tête sans dire grand chose, car il n'avait rien à dire à cela.

« Majesté. Karl notre chef m'a envoyé à vous afin de vous informer des nouvelles de la guilde et répondre à vos questions nous concernant. Je ne vous mentirai jamais, mais certaines informations que vous voudriez peut-être savoir sont considérés secrets pour la sécurité de votre royaume. Désirez-vous que nous parlion en privé, maintenant ou plus tard, ou encore... devant certains de vos conseillers? Cependant, il se pourrait que je ne sois pas autorisé à répondre avec détail avec d'autres que vous. »

Il ne savait pas trop comment exprimer correctement la chose, mais il espérait avoir transmis les choses comme il faut. Il était un serviteur de la Reine et du Royaume, mais il n'était pas autorisé à révéler les secrets de la Guilde à une personne extérieure de la guilde, sauf à la reine bien sur...
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27.08.17 11:07
Invité
Suite à mon explication quand aux conséquences du combat avec mon garde personnel et l’ombre, il prit la parole.

« Majesté. Karl notre chef m'a envoyé à vous afin de vous informer des nouvelles de la guilde et répondre à vos questions nous concernant. Je ne vous mentirai jamais, mais certaines informations que vous voudriez peut-être savoir sont considérés secrets pour la sécurité de votre royaume. Désirez-vous que nous parlion en privé, maintenant ou plus tard, ou encore... devant certains de vos conseillers? Cependant, il se pourrait que je ne sois pas autorisé à répondre avec détail avec d'autres que vous. »

Bien que ce genre d’initiative aurait pu agacer certains de mes confrères, je n’avais pas d’objection à ce que certains de mes sujets interviennent. Dès l’instant que c’était  de manière intelligente et respectueuse du rang, il n’y avait pas de soucis. Je ne jugeais pas sur le titre ou l’apparence, mais sur le contenu. Mais Kilian n’avait pas tort. La guilde des Ombres existait depuis des siècles et même si Père avait établi des liens avec eux, ce n’était pas mon cas. Il m’en avait vaguement parlé mais jamais je n’avais assisté à une réunion entre lui et les Ombres, il me jugeait trop petite pour comprendre. De plus, de par mon esprit belliqueux de ma jeunesse et ma volonté de montrer ce que je vallais, si il y avait un combat à rejoindre pour défendre le royaume, j’étais la première à y aller même du haut de mes 8 ans.

J’entendais bien ce que voulais me dire l’ombre et il avait raison sur le fait que ce qu’il me révèlerait, il ne pourrait sans doute pas le révéler aux autres membres du conseil. Mais une question me trottait tout de même dans la tête. En réponse au dernière paroles, je me tenais le menton afin de réflechir et me dirigeais vers le balcon. La vue des montagnes m’aidait souvent à réfléchir au mieux et à prendre une décision quand elle me semblait difficile. Soudain, une idée traversait mon esprit. Depuis le début je ne savais pas si je devais présenter la guilde des Ombres au conseil de guerre, ignorant si mon père l’avait fait avant moi et ses pères avant lui. Mais j’avais un avantage, le père d’une des Ombres faisait parti du conseil de guerre, il serait donc le seul au courant.

Cette idée rangée dans mon esprit pour une utilisation future, et n’ayant pas bougée de mon balcon, le dos tourné, je m’adressais à l’Ombre :

- Je n’ai eus que peu de précision au sujet de votre guilde. Les seules que j’ai eus sont celles que j’ai reçu dans cette lettre de votre chef de Guilde. lui dis-je en sortant la lettre. Je vais vous expliquer comment je vois la guilde des Ombres. Vous savez comme moi que le maître mot du Royaume d’Opale est la justice. Je souhaiterai que vous soyez les garants de cette justice. Je ne vous demanderai pas d’appliquer cette justice, mais d’en être les protecteurs. Des espions au service du royaume. Si les gardes sont les forces armées brute, je vous demande d’être la force armée discrète, prête à tout pour protéger la population. Je marquais une courte pause afin de laisser l’ombre réfléchir à ce que je venais de lui dire et m’appuyais sur le l’extrémité de la longue table, la plus proche du trône, puis reprenais. Etes-vous en accord avec ce que je viens de vous dire ? Vous avez le droit de me dire non, à condition que vous justifiez.

Je prévoyais de travailler en collaboration avec les Ombres, eux qui avaient un réseau sans doute bien développée, leurs informations me seraient sans doute très utiles. J’avais la même dévotion qu’eux, car j’étais prête à donner ma vie pour assurer un avenir radieux à Opale...
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Kilian
Kilian
Ombre d'Opale
27.08.17 20:32
Kilian
Kilian s'était remit debout et suivit des yeux la reine. Il chassa de son esprit ses problèmes familiaux afin de se concentrer sur sa mission, son rôle et sa guilde dont il était le représentant.

En entendant la reine lui dire qu'elle savait peu de chose des Ombres, Kilian sentit son énergie se renouveller tant il avait hâte de faire l'éloge de sa fraternité. La reine poursuivit avec sa vision qu'elle avait de leur groupe. Il n'était pas sur de comprendre, mais, il prit le temps de réfléchir avant de parler :

« Majesté, je ne suis pas certain de comprendre la signification de la Justice silencieuse que vous attendez de nous, j'entends par la concrètement. Cependant, je peux vous dire ma vision de la Guilde, la ligne directrice qui nous guide chaque jour dans chaque geste que nous posons.

Les membres de la Guilde sont des hommes qui, ayant un désir de liberté, ne pouvaient se satisfaire d'une vie derrière la muraille. Leur loyauté, leur dévouement, leur sentiment face à la famille et à la justice ne sont aucunement en cause. Nous vivons pour ptotéger et défendre le peuple d'Opale, pour veiller sur ses frontières, à sacrifier notre vie s'il le faut pour le plus grand bien.

Nous vivons dans les bois, mais nous ne sommes pas sauvages. Nous aimons le peuple, les femmes, les hommes de votre armée et vous-même, votre majesté. Mais nous croyons que notre devoir et notre responsabilité est de vous protéger et de ne point troubler la paix d'Opale.

Nous surveillons vos frontières, nous interpelons les visiteurs et portons notre regard vers l'extérieur, laissant la protection intérieure sous la responsable de vos soldats que nous considérons comme des égaux. »


Kilian s'était exprimé avec passion, il était animé, vif et dans son enthousiasme il avait laissé transparaître sa dévotion et son appartenance aux Ombres.
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03.09.17 18:24
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« Majesté, je ne suis pas certain de comprendre la signification de la Justice silencieuse que vous attendez de nous, j'entends par la concrètement. Cependant, je peux vous dire ma vision de la Guilde, la ligne directrice qui nous guide chaque jour dans chaque geste que nous posons.

Les membres de la Guilde sont des hommes qui, ayant un désir de liberté, ne pouvaient se satisfaire d'une vie derrière la muraille. Leur loyauté, leur dévouement, leur sentiment face à la famille et à la justice ne sont aucunement en cause. Nous vivons pour ptotéger et défendre le peuple d'Opale, pour veiller sur ses frontières, à sacrifier notre vie s'il le faut pour le plus grand bien.

Nous vivons dans les bois, mais nous ne sommes pas sauvages. Nous aimons le peuple, les femmes, les hommes de votre armée et vous-même, votre majesté. Mais nous croyons que notre devoir et notre responsabilité est de vous protéger et de ne point troubler la paix d'Opale.

Nous surveillons vos frontières, nous interpelons les visiteurs et portons notre regard vers l'extérieur, laissant la protection intérieure sous la responsable de vos soldats que nous considérons comme des égaux. »


Bien que l’ombre à laquelle je m’adressais ne semblait pas avoir compris de quoi je parlais, puisque j’avais expliqué que selon moi, les Ombres d’Opale étaient les protecteurs de la justice appliquée à Opale, non les bars de cette justice, je sentais néanmoins la passion qui avait animé cat homme. Il avait expliqué clairement ce à quoi s’était affairée la guilde des Ombres pendant tout ce temps. Qu’il me donne son point de vue avec tant de franchise, me faisait me sentir en sécurité, j’étais également fière de ces hommes qui consacraient toute leur vie à Opale.

Entendant un tel discours, j’avais cette même impression que lorsqu’il y avait mon père. J’avais l’impression que rien ne pouvait m’atteindre, je ne me sentais plus seule. Commander les gardes était une chose mais sentir un vrai soutien en était une autre.

- Je vois que vous êtes très attaché à la Guilde des Ombres et à leurs objectifs. C’est une bonne chose. J’admire votre dévotion pour ce royaume, tout comme j’admire celle de vos confrère.

J’aurais d’ailleurs aimé pouvoir les récompenser pour leur si grande dévotion, mais j’ignore comment… Après quelques minutes de réflexion, je finissais par prendre une décision qui aurait sans doute surpris tout mon conseil de guerre, mais j’avais foi en cet homme, ma rencontre avec lui m’encourageait à lui faire confiance.

- Et comment pensez-vous que la guilde réagira en apprenant que vous êtes devenu le porte-parole officiel de la guilde auprès de la Reine ? dis-je en me retournant avec un léger sourire.

J’ignorais ce qu’en penserait le chef des Ombres, mais je doute qu’il aurait été contre mon avis.

A la suite de la réponse de l’Ombre, une question me travaillait l’esprit. Nous avions parlé d’Opale et de son peuple, de la « promotion » de Kilian, mais pas de la sécurité en elle-même du royaume. Je reprenais donc, plus sérieuse cette fois.

- Au fait, pour en revenir à Opale, que pouvez me dire des observations des Ombres ? Quelque chose à signaler ? Des mouvements suspects ? Je veux tout savoir !

Cette fois, mon ton était plus autoritaire, mais lorsque je parlais de la sécurité du royaume, je ne plaisantais jamais. Attendant la réponse de Kilian, je marchais dans la salle, pensive…
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Kilian
Kilian
Ombre d'Opale
03.09.17 23:34
Kilian
Kilian avait pas vraiment compris ce que voulait dire la reine alors à la place il avait exprimé avec passion et conviction sa vision de la Guilde et ce que Karl en faisait depuis qu'il en était le chef. Il espérait que cela répondrait aux questions de la reine concernant l'implication de la Guilde dans les valeurs d'Opales.

Ils étaient indépendants dans la mesure où ils ne comptaient que sur eux, qu'ils étaient autonomes et capable de survivre à la dur. Ils ne recevaient ni solde ni récompense. Ils n'étaient pas achetable d'aucune façon.

Ils pouvaient endurer le froid, le mauvais temps, les privations. Ils résistaient à la tentation, mais également aux faiblesses. Ils faisaient face avec courage. Ils étaient un remport, une montagne qu'il fallait abattre pour passer.

C'était des guerriers redoutable et féroce, qui n'avaient pas peur de hurler avec force pour affronter un adversaire. Ils étaient acharnés et jamais ils ne pliaient ou ne se soumettaient. Ils avaient des réserves d'énergie qui leur donnait un second souffle dans l'adversité.

Ils avaient pour seul objetif la défense du royaume et pour cela, comme leur frère de la garde régulière, ils étaient des guerriers des combattants. Ils affrontaient les difficultés, les adversaires arme à la main. Il ne fallait pas croire qu'ils étaient aveuglément tout et n'importe quoi, mais ils défendaient tant leur territoire que les valeurs du royaume dans la joute armée ou verbale.

Malgré cette première impression barbare, la Guilde était civilisée, courtoise. Parfois un peu rude dans ses manières, les Ombres avaient cependant un code qu'ils respectaient et qui était sacré. Un honneur juste et qu'ils défendaient tout autant que le reste: protéger ceux qui ne peuvent l'être, accepter le châtiment pour toute erreur, être responsable de ses actes comme de ses paroles.

Cependant la valeur que sembla vouloir préconiser la reine pour la guilde était la justice. Pour la Guilde cependant la justice était entre les mains de la reine. C'était à elle d'applique la justice, eux, ils considéraient que la vérité était l'accomplissement de leur devoir envers la justice. Être honnête en toute chose, même dans l'erreur, ne point juger autrui, mais de présenter les faits sans les déguiser et s'interposer lors de toute justice sommaire ou du peuple pour remettre entre les mains de l'autorité compétente la situation.

Cependant, Kilian avait l'impression que la reine voulait remettre sa charge de justice à la Guilde. La Guilde avait choisit de défendre le royaume contre les menaces extérieures, et intervenir dans les conflits internes ou les menaces internes que quand la garde n'était pas en mesure de le faire. Mais peut-être est-ce lui qui ne comprenait pas vraiment ce que voulait dire la reine en parlant d'en faire son instrument de justice.

Après cette réflexion rapide, il ne comprenait pas vraiment le commentaire d'Edanna sur sa position de porte-parole. Il n'avait pas demandé ce rôle, c'était Karl leur chef qui lui avait délégué son pouvoir auprès de la reine. Étant donner leur les Ombres étaient désintéressés dans l'accomplissement de leur devoir le fait que l'un soit chef ou un autre porte-parole ou encore lieutenant ou chef de meute était sans importance du moment que l'individu faisait son travail et faisait honneur à la guilde. Si un lieutenant ou un chef nuisait ou comprommetait la sécurité de la Guilde ou encore ce pourquoi ils existaient, alors les membres de la Guilde auraient raisons de juger, mais sinon ce n'était pas à eux de juger....

« Votre majesté, actuellement, nous n'avons rien remarqué de particulier. Les frontières sont calmes, il n'y a que quelques visiteurs, souvent des marchands. Nous les accueillons et les accompagnons là où ils ont à se rendre et laissons ensuite à votre garde le soin de confirmer s'ils sont autorisés ou à assurer la sécurité à l'intérieur des murs de la forteresse.

Enkidiev est plutôt calme et nous n'avons pas entendu de rumeur ou vu des choses nous donnant lieu de croire à un danger pour le royaume. Nous demeurons vigilant et le resterons toujours. Nous ne restons jamais en place à fin qu'il n'y ait pas de brèche dans la frontière et empêcher toute traverser illicite, non autorisé et sans escorte à aller au-devant de vos gens.

Nous patrouillons toujours en équipe afin que, si jamais une menace ou un envahisseur viendrait nous attaquer, que nous soyons en mesure de le retenir alors que l'un de nous soit en mesure de donner l'alerte et aille chercher des renforts, soit parmis la Guilde ou encore d'aller jusqu'à la forteresse pour que vos gens puissent se mettre à l'abri et que votre armée soit prête.

Nous avons choisi de sacrifier notre vie pour cette cause et nous le faisons avec le sentiment du devoir accompli. »
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17.09.17 13:18
Invité
« Votre majesté, actuellement, nous n'avons rien remarqué de particulier. Les frontières sont calmes, il n'y a que quelques visiteurs, souvent des marchands. Nous les accueillons et les accompagnons là où ils ont à se rendre et laissons ensuite à votre garde le soin de confirmer s'ils sont autorisés ou à assurer la sécurité à l'intérieur des murs de la forteresse.

Enkidiev est plutôt calme et nous n'avons pas entendu de rumeur ou vu des choses nous donnant lieu de croire à un danger pour le royaume. Nous demeurons vigilants et le resterons toujours. Nous ne restons jamais en place à fin qu'il n'y ait pas de brèche dans la frontière et empêcher toute traverser illicite, non autorisé et sans escorte à aller au-devant de vos gens.

Nous patrouillons toujours en équipe afin que, si jamais une menace ou un envahisseur viendrait nous attaquer, que nous soyons en mesure de le retenir alors que l'un de nous soit en mesure de donner l'alerte et aille chercher des renforts, soit parmi la Guilde ou encore d'aller jusqu'à la forteresse pour que vos gens puissent se mettre à l'abri et que votre armée soit prête.

Nous avons choisi de sacrifier notre vie pour cette cause et nous le faisons avec le sentiment du devoir accompli. »


Dans l’ensemble, j’avais compris ce que Killian essayait de me dire. Afin d’assurer la sécurité du royaume, lui et ses compagnons se divisaient par groupe et guettaient les frontières. Si une nouvelle tête arrivait, elle était immédiatement escortée et laissée aux bons soins de mes gardes. Si une menace faisait surface, ils se répartiraient les taches pour un meilleur champ d’action : un pour retenir la menace, un autre pour alerter la garde.

Par ses dires, il me rapportait quelques nouvelles du continent entier. Aucun souverain ne cherchait à se soulever contre l’un des autres royaumes ? Parfait. Tout devait rester ainsi. A m’inquiéter pour la tranquillité du continent tout entier, j’avais l’impression d’être une sorte de gardienne de la paix, la justice du continent. Une sensation qui n’était pas déplaisante.

D’un signe de tête je remerciais Kilian pour son rapport.

- Continuez ainsi et prévenez-moi s’il y a du changement.

Marquant une petite pause, je réfléchissais à la suite. Maintenant que j’avais eus des informations sur la guilde des Ombres, leur fonctionnement, leur objectif et un résumé du continent, je devais passer à la suite : le conseil de guerre. Mais avant cela, deux personnes devaient se retrouver.

- Garde ! Faites entrer mon conseiller militaire, je vous prie.

La porte s’ouvrit et laissa entrer un homme aux cheveux blanchis par le temps et au teint clair. Malgré son âge, il était encore très vif et vigoureux. Il s’inclina avec respect avant de poser un regard sur son fils, qui laissait penser qu’il avait vu un fantôme.

- Bonjour Kiran. Merci à vous pour votre patience. J’espère ne pas vous avoir fait trop attendre. Dis-je avec un sourire bienveillant.

- Bonjour votre majesté. Il n’y a pas de problème quand à votre attente. Vous aviez des problèmes à régler et je l….

Un grand silence commençait à gagner la salle tandis que Kilian se tenait près de la grande table.

Kiran ne savait pas quoi faire. Il savait qu’il était en ma présence et que de ce fait, il ne devait pas mêler la vie personnelle avec la vie professionnelle et pourtant, je voyais dans son regard qu’il en mourrait d’envie. Il me lançait un regard qui voulait tout dire et il aurait été cruel de ma part de ne pas laisser ses retrouvailles se dérouler comme ils le voulaient. Je lui fis donc un signe de tête et l’invita avec ma main, à s’approcher de son fils.

Il marcha en direction de Kilian d’un pas hésitant, le regard toujours choqué par ce qu’il voyait.
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Kilian
Kilian
Ombre d'Opale
22.09.17 20:10
Kilian
Kilian était satisfait de sa conversation avec la reine. Il pensait avoir fait ce qu'il fallait. Avoir prouver la valeur de la Guilde malgré le quiproquo avec son frère. Peut-être même que la reine n'y pensait plus et que cela en resterait là. Kilian en avait un peu honte que malgré toutes ces années... la relation avec son frère n'ait pas évolué, mais surtout qu'il soit toujours empotté devant Kurt.

La reine finit par faire savoir au(x) conseiller(s) qu'elle était prête à le(s) recevoir. Kilian n'avait pas été invité à prendre congé, aussi resta-t-il. Cependant, lorsqu'il vit l'homme entré, il fut complètement tétanisé. Il n'avait pas réalisé vraiment qu'il se retrouverait devant son père. Il ne savait pas vraiment comment réagir: cela faisait dix ans maintenant qu'il avait fugué pour ne jamais revenir ou donner signe de vie, alors comment son père allait réagir?

Kilian garda silence et reprit un peu une posture officielle: stoïc et droit. Il remarqua le mal aise de son père et su qu'il en était la cause, il ne savait pas vraiment si ce dernier allait se montrer heureux? soulagé? de le revoir ou si, comme Kurt, il lui en voudrait et exprimerait de la colère...

Comme la reine sembla consentir à ce qu'ils profitent de quelques minutes personnelles, Kilian resta tendu et stressé, alors que son père venait vers lui, le regardant sans vraiment savoir comment réagir ou s'adresser. Finalement, devant le silence qui s'alourdissait, Kilian choisit de parler en premier. Après tout la situation était de son fait.

« Père, je... je suis heureux de voir que vous vous portez bien. Je vais bien aussi. J'ai rejoins la Guilde des ombres et j'ai été mandaté pour les représenter auprès de sa majesté la reine Edanna. »

Kilian savait que son père voulait surtout savoir pourquoi il était parti sans prévenir, pourquoi il n'était pas revenu, pourquoi il n'avait pas donné signe de vie. Pourquoi dix ans avant de faire acte de présence de nouveau dans la cité?... Sans doute que son père s'interdisait de poser ces questions personnelles en présence de la reine. Il finit cependant par se détendre et à franchir le dernier pas qui les séparait tout deux afin de prendre son fils dans ses bras - Kiran avait besoin de sentir son cadet dans ses bras pour se convaincre qu'il ne rêvait pas.

« Je suis vraiment heureux de vous revoir père. Vous m'avez manqué. Nous pourrons parlé plsu longuement plus tard. »

Kilian ne voulait pas prendre trop de temps ici et maintenant puisque le temps de la reine était précieux et que cette rencontre devait se dérouler dans un certain délai. Après cette étreinte, le père et le fils se séparèrent pour reprendre une posture militaire afin de poursuivre la discussion sur la raison de leur présence à tous ici.

« Je vous remercie votre majesté. » fut la seule chose qu'ajouta Kiran.
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